Lab’Bel – Laboratoire Artistique

Lab’Bel  est un Laboratoire d’idées et d’innovation qui a pour objet de soutenir et de contribuer au développement de la création artistique.

Présentation

Lab’Bel a été créé au printemps 2010 dans une démarche de soutien à la création artistique contemporaine. Les activités de ce laboratoire d’idées et d’innovation au ton impertinent se partagent entre la constitution d’une collection, aujourd’hui en dépôt au Musée des Beaux-Arts de Dole, et la réalisation d’expositions et d’événements artistiques en France et en Europe. Lab’Bel initie également des séries de projets performatifs et transversaux où il est aussi bien question d’architecture moderniste que de poésie et de musique.

En parallèle, Lab’Bel est également à l’initiative de publications et d’éditions artistiques dont certaines, à l’instar des Boîtes Collector La Vache qui rit®, réalisées chaque année par de grands artistes contemporains, sont menées en étroite collaboration avec les équipes du Groupe Bel et servent de cadre à différents types de recherches et d’expérimentations.

 

Lab’Bel – Exposition

Lab’Bel déploie très librement un programme d’expositions en France et en Europe en l’absence de lieu dédié à ses activités. Pour réaliser ses projets, généralement structurés en plusieurs rendez-vous, Lab’Bel engage différents types de collaborations avec les structures qui les accueillent. Elles sont souvent prétextes à la productions d’œuvres artistiques, le plus souvent in situ.

 

Lab’Bel – Intervention dans l’espace public

Plate-forme hors sol, Lab’Bel est régulièrement à l’initiative d’événements artistiques, aussi bien en France qu’à l’étranger, qui ont le plus souvent la particularité d’opérer des croisements entre les arts plastiques et d’autres disciplines artistiques (architecture, littérature, musique, théâtre). La performance occupe une place importante dans cette programmation, notamment dans le cadre des différents volets vénitiens du projet 3 Easy Pieces.

 

Lab’Bel – Collection

La collection d’art contemporain de Lab’Bel ne privilégie aucun support ou médium et ne retient, pour les artistes qu’elle plébiscite, aucun critère d’âge ou de nationalité. Humour, impertinence et décalage en déterminent plutôt le ton particulier. En dépôt au musée des Beaux-Arts de Dole, la collection est constituée principalement de pièces réalisées après les années 2000, dans le souci de défendre au mieux les artistes du moment.

Lab’Bel – Édition

Parallèlement à ces activités, Lab’Bel est également engagé dans un travail d’édition dont les réalisations adoptent différentes formes (éditions artistiques, ouvrages, films). L’un de ses projets les plus emblématiques, Les Boîtes Collector La Vache qui rit®, est présenté chaque année à la FIAC, en avant-première aux collectionneurs du monde entier suite à une première invitation de sa directrice en 2016.

L’équipe permanente de Lab’Bel se compose de Laurent Fiévet, son directeur et de Silvia Guerra, sa directrice artistique.
Elle est accompagnée d’un comité de professionnels de l’art contemporain qui la conseille et collabore aux projets qu’elle met en place. 

DIRECTION

LAURENT FIEVET

Laurent Fiévet est artiste plasticien, collectionneur, commissaire d’exposition et directeur de fonds de dotation. Ses œuvres prennent le plus souvent la forme de montages et d’installations vidéo immersives utilisant des images existantes qu’il retravaille rythmiquement, confronte entre elles et redéploie dans les espaces d’exposition. Foncièrement ambivalentes et prêtant à des registres divers d’interprétation, elles proposent différents types de réflexions sur l’image et interrogent les dysfonctionnements de notre mémoire individuelle et collective. Arrière petit-fils de Léon Bel, Laurent Fiévet est également à l’initiative, pour Bel SA, de la constitution de Lab’Bel, dont il assure la direction depuis 2010. Partageant depuis 2018 sa vie entre Paris et la Bretagne, il est également, à titre plus personnel, fondateur du Fonds de dotation Kervahut qui a pour objet de soutenir la création et la diffusion de l’art dans le sud du Finistère. La collection d’art contemporain qu’il constitue depuis plus de vingt ans est notamment mise au service de ce projet en milieu rural qu’il conçoit dans ses différents axes de résidences, de présentation d’œuvres et de sensibilisation aux pratiques artistiques, comme structurant pour le département.

DIRECTION ARTISTIQUE

SILVIA GUERRA

Critique d’art et commissaire d’exposition, Silvia Guerra a étudié l’histoire de l’art à Coimbra (Portugal) et à l’Università di Ca’ Foscari de Venise (Italie). Elle a publié une thèse bilingue sur les Fondations d’art contemporain : A Arte Contemporanea contada por duas fundaçoes culturais europeias : a Fundação de Serralves no Porto e a Fondazione Querini Stampalia em Veneza (L’art contemporain raconté à travers les exemples de deux fondations culturelles européennes : la Fondation de Serralves à Porto et la Fondation Querini Stampalia à Venise).

Sa pratique professionnelle débute en 2001 avec la coordination de l’équipe du Pavillon allemand de la Biennale de Venise avec l’artiste Gregor Schneider et son oeuvre “Totes Haus Ur”.

Après trois années en tant que Chargée de mission spécialisée en art contemporain au Bureau des relations internationales de l’Institut des Arts du ministère de la Culture portugais, Silvia Guerra débute en 2006 une activité de curatrice qui débouchera sur les expositions Under Hitchcock (Solar, Vila do Conde, 2007), Les Sans Nom (Trafico, Lisboa, 2009) ou Lectures en Temps de Crise (Porto, Loulé, Lisbonne, Paris, 2009/ 2010). Dans ce dernier projet curatorial, Silvia Guerra soulevait la question de la manière d’exposer des idées plutôt que des œuvres, de remplacer les références théoriques du début du siècle par de nouvelles, telles que celles énoncées par Boris Groys ou Giorgio Agamben. Ses Lectures en Temps de Crise se sont tenues lors de séances au petit Cabanon de Porto, à Loulé dans le cadre de MobileHome commissarié par Nuno Faria et à Paris, au Bétonsalon (The Public School). Le travail de Silvia Guerra interroge également la créativité artistique du curateur et expérimente de nouvelles formes de monstration par le bais de nouveaux médias : réseaux sociaux (FlickR), supports USB pour favoriser la mobilité des expositions (Os Sem Nome), etc.